Au début du XXIe siècle, les 189 Etats membres de l’ONU ont adopté les Objectifs du Millénaire pour le Développement.. Puis, en 2015, 17 Objectifs de Développement Durable sont adoptés. Ils indiquent la marche à suivre à tous les pays dans les domaines de l’éducation, de la justice, de pauvreté, égalité, de l’environnement et de la santé. Evidemment, c’est une vision utopiste. Cet élan de solidarité entre pays doit s’accentuer davantage au vu des conséquences du réchauffement climatique que l’on vit. Nous nous réunissons aujourd’hui pour voir dans quelle mesure il est toujours pertinent de nous fixer des objectifs communs à échelle internationale, et voir si on peut en améliorer l’efficacité.

La crise sanitaire actuelle, provoquée par le virus du covid-19, représente un bouleversement unique dans l’histoire de l’humanité et a déclenché une remise en question profonde de nos sociétés et du système économique de libre échange. Parmi les conséquences de la crise du covid-19, on observe la difficulté que rencontrent les hôpitaux pour faire face à la pandémie, la chute du cours de la bourse, l’importance de certains corps de métiers, le confinement de la force productrice de la planète, et notre dépendance à la technologie pour maintenir une éducation de qualité. Ces exemples, ne sont-ils pas assez clairs pour nous questionner sur les priorités actuelles de nos pays? Sont-ils assez pertinent pour faire face aux possibles contraintes comme celle qu’on traverse? 

Il est plus que nécessaire de prendre en compte l’environnement dans lequel nous vivons et de penser le développement de nos sociétés et de nos activités dans un sens durable, qui, ne compromet pas la capacité des générations futures de répondre à leurs besoins: or, ce n’est toujours pas le cas. A l’image des discours de Greta Thunberg, il est plus que temps de reconnaître nos torts et les efforts que nous devons maintenant fournir. Nous ne sommes pas capable de répondre aux besoins des générations actuelles dans tous les pays : 1% de personnes détiennent 99% des richesses du monde et ne sont pas prêtes à les partager.

Pour résoudre ces problèmes il faut continuer à travailler sur des objectifs collectifs qui visent à garder le terme “durable” qui était utilisé à l’origine. La masse que nous sommes doit constituer une force de résistance face à l’égoïsme, l’individualisme et la complaisance de cette oligarchie. Nous fonderons le ciment de la solidarité par des objectifs communs qui guideront nos pas, avec une résilience de fer. Vers un monde où la paix devance la guerre, vers le respect de la nature et des droits de l’être humain.

Les singes verts – Jordan Venegas, Floriane Dubost, Eva Ferjuste et Benjamin Pouénat
Volontaires en Service Civique du programme prODDige*


*(Promouvoir et Réaliser les Objectifs de Développement Durable pour Innover et Grandir Ensemble)